Pendant la grossesse, la femme passe par plusieurs phases qui influent sur son désir sexuel. Durant les 3 premiers mois, les femmes peuvent ressentir une gêne, soit à cause des inconvénients classiques du début de grossesse (nausées, vomissements, plus grand besoin de sommeil), soit parce que le mystère des modifications de leur corps accaparent toute leur attention. Elles éprouvent alors moins d’attirance pour d’autres stimulations. Attention, l’homme peut alors se sentir rejeté.
Puis vient une période où les rapports sexuels sont souvent très agréables pour la femme. En effet, l’absence de souci de contraception lui donne un sentiment de liberté nouveau. De plus, un taux hormonal élevé la rend très réceptive. En particulier, la sensibilité de certaines zones comme les seins augmente fortement (Messieurs, du doigté !). Au fur est à mesure que le ventre de la femme s’arrondit, le couple aura tendance à choisir d’autres positions amoureuses : allongés côte à côte, la femme à genoux ou encore assise sur les genoux de son partenaire. Il n’y a pas de restriction particulière sur la fréquence et c’est une question personnelle que chaque couple décide librement.
Dans les dernières semaines, la future maman peut à nouveau se désintéresser de l’activité sexuelle car davantage concentrée sur ce qui se passe à l’intérieur d’elle. De plus, les rapports sexuels ne sont pas forcément recommandés en fin de grossesse car l’orgasme ainsi que les pressions du sexe masculin sur le col utérin peuvent déclencher des contractions utérines. A tel point, qu’on parle de « déclenchement à l’italienne » pour cette façon intime de provoquer l’accouchement.
Les seules contre-indications aux rapports sexuels sont en début de grossesse lorsqu’il y a des risques de fausse couche et en cas de saignements répétés. N’hésitez pas alors à en parler à un médecin. En revanche, la peur de toucher le bébé par la pénétration ou de lui faire du mal par des rapports trop passionnés est infondée. Il est bien à l’abri dans sa bulle.
Par ailleurs, après l’accouchement, il est souvent utile de faire un bilan médical pour identifier les éventuelles lésions neuromusculaires du post-partum.
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